MA BOULE D’ENVIE
J’ai toujours aimé les couleurs de vie que tu portes, mais je suis resté amoureux de tes rondeurs. Ces rondeurs qui saluent mon rêve d’être peint par ta beauté pour (ac)coucher des vers qui te célèbrent. Ces rondeurs qui font gonfler mon pénis pour qu’il te fasse gémir… Pour qu’il communique tant de plaisirs et d’orgasmes à tout ton être lorsque dans l’obscurité tu m’illumines avec ton vagin. Je te prendrai donc et mordrai avec envie tes fesses. Je te prendrai pour faire vibrer ta lumière intime dans le plus sombre des jours. Comment puis-je ne pas rêver de toi ? Comment oserais-je éloigner mon regard de ce qui me laisse sans mot ? Or avec ta somptueuse beauté, tu m’enivres par ta peau. Ta peau qui me donne l’illusion de toucher de la soie. Je voudrais… te baiser. Je voudrais te dompter. Je voudrais te voir tirer sur ces draps lorsque par-derrière je suce ton vagin. Alors, délicatement par ta voix, tu m’inviteras à l’interdit. J’ai longtemps cherché avant de te croiser pour que tu t’offres sans retenue. Mais je me souviendrai de ce jour, car en passant la nuit dans ta fente, j’ai compris que Dieu a commis le plus noble des dons de l’humanité en faisant de cette boule d’envie, aussi ronde que la carte du monde. Un monde où tu emprisonnes dans ta fente, mon pénis. Un pénis désormais tout à toi. Car vois-tu, lorsque ta fente se gonfle pendant qu’on vibre au gré d’une levrette, tu fais voyager mon âme. Au point que j’entrevois un monde où la vie n’a de sens que dans le partage coquin. C’est pourquoi je voudrais… te baiser. Je voudrais te dompter. Je voudrais te voir tirer sur ces draps lorsque par-derrière je suce ton vagin.
© Fouwad Sanni & Djamile Mama Gao